RATTRAPAGES

Non ce n'est pas un présentiment de mon futur en tant qu'étudiant venant de finir son semestre avec plaisir et sans fierté. Je ne ferais donc aucuns commentaires sur le fait que j'ai d'office 8pts en moins sur ma copie de cette f***ing putain d'option de merde de "Droit de la Presse et de l'Internet" et surtout de mes deux, étant donné que trois des cinq questions posées portaient sur le seul cours où personne n'avait assisté et qui n'était pas dans le bouquin que J'AI pris la peine d'emprunter à la BU!!!!!

Bref.

Là n'est donc pas le propos du post d'aujourd'hui. Je le consacre à une séance de rattrapages de la trève de Nowel, puis de l'obligation partielo-dossièresque qui a suivi. Car, j'ai en effet deux plooks sous le coude qui je ne peux plus supporter tant ils me supplient, genre "plookissimiz-nous!Plookissimiz-nous! S'te plé, s'te plé, s'teplééééééeeuuuuuhh!!!"

Etant faible plus part nature que par conviction, voici donc leur histoire:

Cela remontre à ma douce période le-cul-entre-deux-chaises post nowel et pro premier de l'an, c'est un banal mardi d'hiver et le ciel est d'un hivernal étonnant pour cette période de l'année, je me trouve en compagnie du frangin monté à la ville pour les fêtes dans la file d'attente de l'Institut Lumière afin d'assister à la projection des "Fiancées en folie" du génialissime Buster Keaton, présenté by the way par la célébrissime critique de ciné de l'an 20012 répondant au doux nom d'Olu, lorsque je m'apperçois que l'homme qui se trouve juste dernière à toutes les caractérises de l'éventuel pur plook à savoir: des lunettes qui descendent jusqu'à la comissure des lèvres, des cheveux ni longs ni courts reluisant du seul gel 100% fabrication directe du cuir chevelu (à noter les petites pointes qui rebiquent, voire bouclent à moitié), un sac en bandoulière de 1m 25 de largeur genre "j'ai-toujours-l'encyclopédie-Larousse-relative-aux-films-muets-des-années-20-à-21-sur-moi" (un peu à la Showman ma ptite Klo si tu te rapelles nos années lycée), et accompagné de super-accolyte toujours là pour conforter l'autre dans son idée de "moi-je-suis-le-pape-et-toi-t'es-ma-soeur" en le prenant comme référence pour tous faits, gestes et tenues vestiplookementaires. (Wow! Ce n'était que la première phrase!! Soufflez, respirez, et on y retourne!) Ca y est me dis-je, je tiens mes proies, tendons l'oreille et la bonne afin de saisir le plookoconversation. Quand soudain, le plook du jour se met à rire tout seul genre "je-rigole-de-ma-blague-que-ça-fait-un-quart-d'heure-que-je-la-cherche" juste avant de la sortir à super-accolyte en ces termes (je rappelle afin d'assurer la bonne compréhension de la blague que le film s'intitule "Les Fiancées en folie") quasi mots pour mots: "Je vais arriver au guichet, et je vais dire 'Bonjour, je voudrais une fiancée s'il vous plait' (rire). Et puis toi tu vas passer derrière et tu vas dire 'Je voudrais une fiancée moi aussi' (double rire)"........ Silence, consternation, croisage de regard du frangin et là, impossible d'éviter l'explosion tellement c'est énorme ce qui vient de ce passer. L'histoire ne dit pas si la prophétie a été réalisée, nous étions déjà loin. Seulement ce n'est pas fini. A peine remis de nos émotions et confortablement installés de la salle obscure, que nous observons super-accolyte dans un grand numéro de "je-reste-planté-à-côté-de-mon-mentor-qui-parle-à-quelqu'un-sans-rien-faire-sans-qu-il-l'ait-fait-avant", grand moment de sollitude pour super-accolyte mais quelle délice à le regarder faire style. Là, on pensait tenir le clou du spectacle mais il n'en est rien car vint le moment où le plook du jour retira son manteau beige 3 tiers et demi ainsi que son pull en laine qui gratte multicolore rouille/violet pour laisser apparaître son super T-shirt rouge brique sur lequel était imprimé un colvert genre T-shirt du Club de Chasse du Doubs... Je vous passe le moment où il tira sur la cordelette de son jogging pour la nouer juste sous ses mamelons parce que là ce serait vraiment abuser de votre plookophilie.

Vilà, c'en est fini de nos plookiseries du jour. Je filoche vite car, faut-pas-croire-on-dirait-pas-comme-ca-mais, y a une vie après les plooks!!

Pour vous en resservir,

Votre resserviteur,

Le Plookisator.